dimanche 5 juin 2011

INTRODUCTION

But du blog

Cela ne fait pas longtemps que notre société accepte et comprend ceux qui souffrent de maladies mentales. Et même encore, certaines personnes restent dans l'ignorance.
Mais la mentalité de la population a su s'améliorer et offre maintenant une meilleure opinion envers les personnes atteintes. Ce n'était pas le cas il a à peine quelques années où le savoir de la psychologie et de la psychiatrie étaient très limités.

La société réagit-elle bien face à une personne souffrante d'une maladie mentale telle que la schizophrénie ou le trouble de la personnalité multiple?

La variable indépendante sera la où les personnes souffrantes de maladies mentales et la variable dépendante sera la réaction de la société face à un problème intégrant une personne atteinte d,une maladie....

Ce blog a pour but d'informer aux personnes sur   certaines maladies existantes, ainsi que des lieux où ils peuvent aller si on besoin d'aide.

 Les maladies dont vous trouverez l'information dans ce blog sont:

*La schizophrénie
*La pyromanie
*Le trouble de la dépersonnalisation
*L'épilepsie
*Cleptomanie
*Le trouble bipolaire
* Dépression
*Les trouble obsessionnels-compulsifs
*Les troubles affectifs
*Les roubles d'anxiété
*Les troubles de la personnalité
*Troubles de l'alimentation
*L'alcoolisme et la toxicomanie
*Le trouble de stress post-traumatique
*Le suicide
*Troubles de la personnalité multiple.






COMMENT DÉTECTER UN TROUBLE MENTAL

Description
Le DSM-IV-TR, Diagnostic and Statical Manuel of Mental Disorders ou Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux est un manuel de référence publié depuis 1952 par l'Association américaine de psychiatrie (APA) et périodiquement mis à jour. Il présente l'ensemble des troubles mentaux reconnus comme tels par la communauté psychiatrique. La cinquième édition, en cours de rédaction, est prévue pour 2011. Suivant l'évolution des moeurs ou des connaissances, chaque nouvelle édition ou exclut différents comportements humains.


Comment le DSM définit-il un trouble mental?
Chaque trouble mental qui y est décrit comprend une liste de critères diagnostiques basés sur des comportements observables et regroupés selon des catégories définies lors d'études scientifiques. Le but est d'assurer une certaine uniformité dans la démarche diagnostique qui se déroule selon cinq axes afin de tracer un portrait à la fois et global de l'individu qui souffre d,un trouble mental. Ainsi, on tiendra compte du trouble lui-même (Axe I), de la présence ou non d,un trouble de la personnalité ou d'un retard mental (Axe II), des affections médicales (Axe III) et des facteurs psychosociaux et environnementaux (Axe IV), qui peuvent influer sur le trouble mental lui-même, son évolutions et son traitement, ainsi que du niveau de fonctionnement global de l'individu (Axe V), tenant compte des conséquences des symptômes sur les relations sociales, le travail, les études ou les loisirs.

STATISTIQUE

Selon statistiques Canada, ont déjà souffert d'un certain maladie mentale:

40% des personnes âgées de 15 à 34 ans
23% des personnes âgées de 35à 54 ans
20% des personnes âgées de 55 à 64 ans

On estime que 1 individu sur 5 souffre d'un certain type de désordre psychiatrique.
1 Canadien sur 8 sera hospitalisé au moins une fois dans sa vie pour troubles mentaux.



SCHIZOPHRÉNIE

La schizophrénie est une modification du fonctionnement du cerveau qui perturbe le processus de la pensée et du jugement, la perception sensorielle et la capacité d’interpréter et de réagir de façon approprie à des situations.La schizophrénie n'est pas un problème de personnalité multiple, non plus une maladie de l'âme, ni une manque de volonté, mais bien un «défaut» de certains circuits neuronaux du cerveau.


Il s'agit d'un trouble du fonctionnement cérébral pour lequel personne n'est à blâmer.Environ 1% de la population adulte souffre de schizophrénie.Les premiers symptômes apparaissent habituellement entre 17 et 24 ans et peuvent être confondus avec des comportements courants à l'adolescence. Plusieurs cliniciens décrivent les symptômes typiques de la schizophrénie comme étant «positifs» ou «négatifs»


Les symptômes positifs:
*Hallucinations-la personne entend, ressent ou voit des choses qui n'existent que dans sa tête, mais parfois aussi visuelles, olfactives ou tactiles.
*Idées délirantes - idées tenaces, méfiance, des erreurs de jugement logique, des croyances non fondées dans la réalité.
*Troubles marqués de la pensée-difficulté à communique, incohérence, langage incohérent- la personne atteinte dit phrases sans suite ou incompréhensibles et invente des mots, agissement bizarres et désorganises.


Les symptômes négatifs:
*Alogie-trouble d'enchaînement de la pensée et de la parole- la personne atteinte ne trouve plus ses mots, donne des réponses brèves et évasives et ne réussit plus à communiquer ses idées ou ses émotions.
*Anhédonie- incapacité de ressentir du plaisir
*Effet  abattement-manque d’émotion et de monotonie.
*Comportement asocial- peu d'intérêt ou de ténacité.
*Apathie- absence d'émotions , indifférence.


Un peu de culture........


C'est en 1911, en Suisse, que le terme est apparu.Le psychiatre Eugen Bleuler a crée le mot «schizophrénie» pour désigner «la dissociation des fonctions psychiatriques», et soulager le décalage entre les perceptions du malade et le monde réel. Différents travaux de recherche sur les symptômes ont montré que cette affection pouvant être liée à un mauvais fonctionnement des neurotransmetteurs et ont suggéré que son origine résidait dans des anomalies morphologiques du cerveau et qu'elle pouvait se transmettre de génération en génération.




Saviez-vous?
*10% des schizophrènes le deviennent également.
* Dans les pays en développement, près de 8% des schizophrènes ne sont pas soignés. 
*Il semblerait qu'un lien existe entre consommation de cannabis et schizophrénie.


Si vous avez besoin d'aide


Santé Canada
www.hc-sc.gc.ca/hppb/santé-mentale/pubs/la_schizophrénie


Société canadienne de schizophrénie
www.schizophrénie.ca


Société québécoise de la schizophrénie
www.schizophrenia.qc.ca

samedi 4 juin 2011

PYROMANIE

La pyromanie est une impulsion caractérisée par une fascination extrême pour le feu chez individu. Dans les cas les plus graves, ce trouble par des pulsions qui poussent le patient à provoquer lui-même des incendies comme exutoire à un excès de tension qui soulagement et gratification. L e pyromane est distinct de l'incendiaire criminel, du psychotique, et n'agit ni par goût du lucre, ni pour des raisons politiques, ni par désir de vengeance.

SYMPTÔMES

Le diagnostic de pyromanie est défini selon le DSM-IV par trois symptômes incluant:

*Plus d'un épisode d'incendie volontaire et prémédité
* tension et excitation précédant l'incendie
*plaisir et gratification lorsque l'incendie est allumé

Les pyromanes sont fascinés par tout ce qui touche le feu. Leur intérêt se manifeste souvent par des lectures, des discussions ou des collections d,objets. Ils ont tendance à planifier leur acte et ils peuvent donner eux- mêmes l'alarme, venir en aide aux victimes ou aux secouristes ou tout simplement contempler ce qu'ils ont fait . Généralement , ils ne sont pas affectés par les dommages, les blessures et même les décès que leur acte a pu
entraîner. La motivation du pyromane est le seul plaisir que provoque l'incendie.Il n'agit pas pour l'argent, pour exprimer une idée politique, pour cacher les signes d'un crime ou pour se venger.On ne considère pas non plus quelqu'un comme pyromane s'il souffre de troubles bipolaires,S'il a une personnalité antisociale ou s'il a agi parce qu'il était victime d'hallucinations ou sous l'influence de substances considéré comme un trouble du contrôle des impulsions, la pyromanie se manifeste généralement pendant l'adolescence ou au début de l'âge adulte.

Plus commune chez les hommes, elle a comme caractéristique principale le besoin irrépressible de mettre le feu.
Les pyromanes ont depuis leur enfance une fascination pour le feu, sa vue procure un plaisir intense:
intérêt, curiosité attirance pour le feu lui même et pour tout ce qu'il s'y rapporte, jusqu'à l'allumage délibéré
et réfléchi d'incendies, et ceci de façon répétée.

Fascinés par tout ce qui fait référence au feu, les pyromanes peuvent être des collectionneurs d'objets, des amateurs de conférences et de discussions s'y  rapportant.Plusieurs spécialistes du trouble sont formels en évoquant que parmi les pompiers volontiers on trouve beaucoup de pyromanes.

Ce trouble peut aussi avoir le caractère symbolique d'une perversion où le désir de mettre le feu manifeste de fortes pulsions agressives inconscientes liée au symbolisme sexuel du feu et de la flamme.

Chez le pyromanes le passage à l,acte a ceci d,essentiel, c'est qu'il est planifié.par ailleurs, souvent ces personnes peuvent se comporter de façon héroïque(au risque de leur propre vie) pour venir en aide aux victimes, voire donner l'alarme et même éteindre le feu; mais aussi ils peuvent simplement contempler leur fait.

Mécanisme Cognitif: Le pyromane est en quelque sorte dans un état second de dépersonnalisation, tel qu'il doute parfois du fait accompli. Avant il a un sentiment croissant de tension et d'excitation , qui montre rapidement jusqu'à «son apogée» en quelques minutes, parfois en quelques heures.

Au début du processus l'individu offre une résistance à l'impulsion, mais à un certain niveau, la résistance se casse, et i passe à l'acte; une détente, un certain soulagement et même le sentiment d'une gratification accompagnent ce moment. Le pyromane éprouve un plaisir inouï, à contempler ces incendies ou à participant aux évènement qui en résultent.Cette impulsion ne répond à nul autre besoin, le feu n'est pas allumé pour un bénéfice commercial, ni pour améliorer ses conditions de vie, ni pour manifester une idéologie sociopolitique, ou cacher une activité criminelle, ni même pour exprimer colère ou vengeance, ni  en réponse ;a des idées délirantes, à des hallucinations ou à un trouble du jugement. Par la suite et ceci de façon générale. il n,est pas affectés par les conséquences de ses actes: dommages, blessures ni même par les décès. Le pyromane dans très peu de cas épreuve de la culpabilité, de la honte ou des regrets par rapport à l'acte accompli.

jeudi 19 mai 2011

LE TROUBLE DE DÉPERSONNALISATION

Est caractérisé par un sentiment prolongé au récurrent de détachement de son propre fonctionnement mental ou de son propre corps, l'appréciation de la réalité demeurent intacte.On observe souvent différents types d'anesthésie sensitive , un manque de réaction affective, un sentiment de perte de contrôle de ses actes. notamment de ses propres paroles. La dépersonnalisation est une expérience relativement courante et le critère C s'avère déterminant pour le diagnostic.Environ la moitié des adultes ont vécu un épisode unique est bref de dépersonnalisation à un moment de leur vie, avec généralement pour facteur précipitant un stress intense.Près de 40% des personnes hospitalisées pour des troubles mentauxvivent une expérience de dépersonnalisation transitoire.


Voici les critères diagnostiques de ce trouble:


A.Expérience prolongée ou récurrent d'un sentiment de détachement et d'une impression d,être devenu un observateur extérieur de son propre fonctionnement mental ou de son propre corps.


B.Pendant l'expérience de dépersonnalisation, l'appréciation de la réalité demeure intacte.


C.La dépersonnalisation est à l'origine d'une souffrance cliniquement significative ou d'une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d'autres domaines importants.


D.L'expérience de dépersonnalisation ne survient pas exclusivement au cours de l'évolution d'un autre trouble mental, comme la schizophrénie.


Il est à remarquer que des symptômes dissociatifs figurent parmi les critères diagnostiques de l'état de stress aigu, de l'état de stress post -traumatique et du trouble somatisation On ne porte pas le diagnostic additionnel si les symptômes surviennent exclusivement pendant l'évolution de l,un de ces troubles. Également, il est admis et courant que certaines activités d'ordre culturel ou certaines expériences religieuses s'expriment par des états dissociatifs.Elles ne sont pas pathologiques en soi surtout lorsqu'elle n'entraînent ni souffrent significatives ni altération du fonctionnement.

Si ces symptômes sont considérés comme protégeant la personne de stimuli négatifs, le trouble de la dépersonnalisation peut être considéré comme un mécanisme de défense.Le trouble dépersonnalisation est souvent comorbide avec les troubles anxieux la schizophrénie et le trouble bipolaire.

mardi 17 mai 2011

ÉPILEPSIE

L'épilepsie (également comitialité, mal comitial), est une affection neurologique caractérisés par des crises d'épilepsie. Symptômes soudaine, se caractérisant par une hyperactivité cerebrale paroxystique pouvant se manifester par des convulsions ou une perte de conscience, voire par des hallucinations complexes inaugurales(visuelles et/ou auditives somesthésiques), avec ou sans convulsions, mais ce n'est pas une maladie mentale, contrairement à l'image qu'on peut avoir des malades.

L'image des maladie mentale qui lui est souvent associé est due au fait que, au cours des crises certains malades peuvent présenter des troubles du comportement, mais l'épilepsie n'altère en rien les capacités intellectuelles.Une fois sur deux, elle débute dès l'enfance.
Il n'existe pas une mais des épilepsies. La diversité interindividuelle porte non seulement sur les causes ou origines des troubles ou sur la localisation cérébrale des dysfonctionnements électriques, mais également sur la plus ou moins grandes résistance aux traitements, la diversité des crises induites, leur rythme, le handicap généré, leurs conséquences sociales, leur évolution et leur prise en charge.

CAUSES

Il existe une classification internationale des épilepsies. Les causes de l,épilepsie sont très nombreuses, tout le monde peut être concerné par l'apparition d'une crise d'épilepsie sans pour autant être épileptique.Un certain nombre d'affections diminuent la résistance à lutter contre la propagation de la décharge électrique dans le cerveau.On dit qu'il y a une baisse du seuil épileptogène responsable de la crise d'épilepsie.

*Crises occasionnelles: crises survenant dans des conditions particulières:
       *Convulsions fébriles
       * Hypoglycémie
       *Troubles ioniques, hypocalcémie, hyponatrémie
       * Alcoolisme par ivresse aigüe ou surtout sevrage
       *Surdosage en médicaments (théophylline) ou sevrage en médicament antiéplileptique (benzodiazépines)
       * Jeux vidéo

*Épilepsie symptomatique:
    *Tumeur cérébrale
     *Accident vasculaire cérébral
     *Encéphalite
     *Traumatisme crânien
     *Maladie d'Alzheimer

*Épilepsie crypto génique

*Épilepsie idiopathique (aucune cause décelée ni suspecte)

Une crise convulsive chez un individu peut survenir pour de multiples raisons, et que toutes les convulsions ne sont pas dues à une maladie épileptique mais au franchissement de ce seuil épileptogène. Les maladies épileptiques n'étant que des affections ayant pour corollaire la baisse de ce seuil à niveau anormalement bas et donc facilement franchissable lors de petites provocations rencontrées dans la vie de tous les jours (jeûne, alcool, fatigue....)